«Cette attaque terroriste contre la localité de Banibangou a fait cinq soldats tués, trois blessés et quatre autres sont portés disparus», a confié à l'AFP une source sécuritaire nigérienne sous couvert d'anonymat.
Cette attaque, menée le mardi 8 novembre, s'est produite dans la région de Ouallam, située à proximité du Nord du Mali et à une centaine de kilomètres de la capitale, Niamey. Toute cette zone est devenue très instable en raison de nombreuses attaques très meurtrières.
Début octobre 2016, dans la région voisine de Tahoua, au nord-est, 22 soldats nigériens avaient été tués dans l'attaque d'un camp de réfugiés à Tazalit.
Le ministre nigérien de la défense,Hassoumi Massaoudou, s'était exprimé sur l'identité des assaillants et avait indiqué : «Ce sont des terroristes ! Des gens d'Al-Qaïda au Maghreb islamique, d’Ansar Dine et du Haut Conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA). Tous ces groupes, c’est la même chose. Ils viennent de Kidal et Tinzawaten [deux localités du nord du Mali] et sont repartis au nord du Mali après leur forfait. Nous les avons poursuivis mais nous avons dû nous arrêter à la frontière. Barkhane [la force française déployée au Sahel] et la Minusma [Mission de l’ONU au Mali] ont été alertées.»
Malgré des frontières considérées comme poreuses, le Niger constitue, selon l'AFP, un îlot de stabilité dans une zone en proie aux troubles. Des pays frontaliers du Niger tel que le Mali, la Libye ou le Nigeria sont devenus la proie de groupes armés djihadistes comme Boko Haram, Al-Qaïda au Maghreb islamique ou Ansar Dine.
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