«Les combattants qui ont essayé par tous les moyens d'ouvrir une brèche dans la défense extérieure de l’armée syrienne à Alep ont fait l’usage de substances chimiques à plusieurs reprises», a déclaré le major général de l’armée russe Igor Konachenkov. Il a ajouté que l’examen des échantillons recueillis serait mené en Russie dans un laboratoire accrédité par l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC).
«Les experts du ministère de la Défense russe sont équipés de tout le matériel technique nécessaire pour mener des analyses rapides, les trier et les envoyer en Russie», a-t-il poursuivi.
D’après les révélations du ministère de la Défense russe, les échantillons recueillis depuis la peau des victimes seront analysés au Centre scientifique pour la protection militaire nucléaire, radiologique, biologique et chimique.
Le 30 octobre, des obus contenant des gaz toxiques ont été lancés par des combattants rebelles sur le district d'al-Hamdaniya, à Alep, contrôlé par les forces gouvernementales, a rapporté le média d'Etat syrien Sana. Si ce dernier n'a pas dressé de bilan humain, la chaîne pan-arabe Al-Mayadeen a affirmé qu'au moins deux personnes avaient péri dans cette attaque, tandis que 40 autres souffriraient de problèmes respiratoires après avoir inhalé le gaz libéré par les obus.
L'envoyé spécial des Nations unies pour la Syrie, Staffan de Mistura, s'est déclaré «horrifié» et «choqué» par les bombardements lancés sans discrimination par des groupes armés sur des quartiers civils dans l'ouest d'Alep.
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