«Les Etats-Unis continuent de mener des frappes dans les zones résidentielles de Mossoul et dans les villes du gouvernorat de Nineveh», a déclaré le lieutenant général de l’armée russe, Sergueï Roudkovski.
«Le 3 octobre, les villes voisines de Bazvaia et Gogieli, situées à 14 et 19 kilomètres à l’est de Mossoul avaient été frappées par d'intenses bombardements de la coalition occidentales», a-t-il poursuivi, ajoutant que ce n’était pas un cas isolé. Le 26 octobre, la coalition occidentale a attaqué des zones résidentielles d'Hamam el-Elil. Une mosquée locale a été gravement endommagée. Des dizaines d'individus ont été hospitalisés.
Le 24 octobre, la coalition a frappé la ville de Tell-Kaif, située à 14 kilomètres au nord de Mossoul. Une bombe est tombée près d'une école. Le bâtiment a été gravement endommagé.
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Après Raqqa, Mossoul est le deuxième bastion de Daesh, et Abou Bakr Al-Baghdadi y a proclamé la création du califat en juin 2014. Depuis le 17 octobre, l’armée irakienne a entamé une offensive pour reprendre la ville des terroristes.
La coalition internationale dirigée par les Etats-Unis soutiennent l’opération de reconquête depuis les airs. Des unités paramilitaires kurdes et des milices chiites ont, par ailleurs, lancé une offensive à l'ouest pour priver les djihadistes de leur liberté de mouvement entre Mossoul et la frontière syrienne.