Ravina Shamdasani, porte-parole du Conseil des droits de l'homme aux Nations unies a indiqué lors d'une conférence de presse que 190 des 232 personnes tuées étaient des anciens membres des services de sécurité irakiens. Les 40 autres seraient donc des civils qui refusaient d'otempérer aux ordres des djihadistes.
«Beaucoup de ceux qui refusaient d'obéir ont été abattus sur le champ», a constaté la porte-parole en se référant à des informations «certainement pas exhaustives».
L’ONU annonce également que l’Etat islamique aurait pris 8 000 familles en otage dans les différents villages de la région, afin de s’en servir comme boucliers humains.
Au onzième jour de l'offensive sur Mossoul, lancée le 17 octobre dernier, les combats se poursuivent et les bilans successifs du nombre de victimes demeure toujours incertain.