La nuit du 24 au 25 octobre était chaude dans les rues de la ville vénézuelienne de San Cristobal. Plusieurs dizaines de manifestants s'étaient réunis pour exprimer leur mécontentement après qu'un tribunal a confirmé la supension de la récolte de signatures pour organiser un référendum contre l'actuel président, Nicolas Maduro.
Les manifestants ont dressé des barricades dans les rues et, pendant la nuit, lancé des pierres et des bouteilles sur la police anti-émeutes qui a riposté au moyen de gaz lacrymogènes et de balles en caoutchouc. Au moins quatre personnes ont été blessées lors de ces affrontements.
Le 20 octobre, le Conseil national électoral avait suspendu la récolte des signatures en vue de l'organisation d'un référendum contre le président actuel Nicolas Maduro. Le gouvernement a annoncé son intention d’entamer un dialogue avec l’opposition, ce que les manifestants réfutent.
«Quel dialogue ! Au Venezuela, aucun dialogue n'a commencé», a réagi Henrique Capriles, leader de la coalition de la Table pour l'unité démocratique, dans une déclaration diffusée sur le réseau social Periscope.
Lire aussi : Le Venezuela affirme avoir arrêté un Américain qui complotait contre le gouvernement