Comme en témoigne la multiplication des manifestations dans tout le pays, la contestation sociale s'est intensifiée ces derniers mois.
Le 17 octobre, une nouvelle journée nationale d'action était organisée pour protester contre les politiques d’austérité menées par le gouvernement. Les coupes budgétaires sont de plus en plus fréquentes et affectent vivement les salaires des fonctionnaires, les retraites, les allocations ou encore les impôts.
Ces mesures prises par le gouvernement sont fortement encouragées par l'UE depuis le début de la crise de la dette grecque. En effet, Bruxelles s'étant chargé de faire entendre la voix des créanciers a réussi à imposer à Alexis Tsipras une politique d'austérité plus brutale encore que celle conduite par le gouvernement de droite précédent (jusqu'à fin 2014).
En engageant cette série de coupes budgétaires, le premier ministre Tsípras a pu débloquer les tranches successives d'aide du «plan de sauvetage».
Mais 95% de l'aide a servi à rembourser les créanciers privés, seuls 5% restants sont consacrés au financement de l'économie grecque.