«C'était la panique. Tout le monde s'est précipité vers n'importe quel abri que nous pouvions trouver. Nos collègues arabes sont allés dans une maison, nous sommes entrés dans une autre maison un peu plus loin», a expliqué le journaliste de RT, Murad Gazdiev.
Selon le correspondant de RT, les journalistes étaient clairement visés : «De toute évidence, ce qui s'est passé était voulu. Ils ont essayé d'envoyer un message.»
Un des obus tirés au mortier a atterri à seulement une quinzaine de mètres de l'équipe qui filmait des civils cherchant à quitter la ville grâce à un des couloirs humanitaires ouverts par le gouvernement syrien et l'armée russe.
Malgré la pause humanitaire, les rebelles continuent leurs bombardements
Certains des groupes de rebelles qui contrôlent la partie orientale d'Alep refusent tout contact avec le gouvernement syrien. Ces rebelles n'hésitent pas à utiliser la force pour empêcher les civils et les autres militants de quitter la ville.
La Russie a donné le jeudi 20 octobre un coup d'arrêt à son offensive conjointe avec les forces militaires syriennes à Alep, afin de permettre aux personnes le souhaitant de quitter la ville. Des couloirs humanitaires séparés ont ainsi été ouverts afin de permettre aux civils et aux militants armés de partir d'Alep.
Malgré cette pause humanitaire, la matinée du 20 octobre a été marqué par d'importants bombardements de la part des rebelles qui ont visé des checkpoints gouvernementaux à Alep.
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