Au moins six tirs de mortier ont frappé, dans la matinée du 20 octobre, le quartier de Bustan al-Qasr, dans la partie orientale d'Alep. Il s'agit précisément du début du corridor mis en place par les armées russe et syrienne pour permettre aux civils de quitter la ville, a constaté un correspondant de l'agence RIA Novosti. Des tirs à l'arme légère ont également visé un poste de contrôle de l'armée syrienne.
L'endroit prévu pour la sortie des habitants ne se trouve qu'à 200 mètres des positions des islamistes, selon la même source.
Il n'y a pour l'heure aucun détail concernant de potentielles victimes. Des résidents d'Alep, et parmi eux des malades et des blessés, essayaient de quitter cette partie de la ville contrôlée par les islamistes, sous escorte de l'ONU et du Croissant-Rouge syrien.
Les sept autres corridors humanitaires restent calmes et sécurisés, et sont prêts pour l'évacuation des civils. Bus et ambulances sont prêts à les accueillir, a précisé RIA Novosti. Deux des huit corridors restent réservés aux combattants, qui peuvent quitter la ville avec leurs armes, comme le proposait l'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie Staffan de Mistura.
Le cessez-le-feu est entré en vigueur le 20 octobre à 8h, heure locale. L'armée russe s'était précédemment déclarée prête à allonger la trêve de trois heures afin de laisser organisations humanitaires venir en aide aux civils. L'armée syrienne et l'armée de l'air russe avaient cessé les frappes aériennes sur les positions ennemies depuis le 18 octobre.
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