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ExoMars : l'atterrissage ne s'est pas déroulé comme prévu mais la mission reste «un succès»

L'Agence spatiale européenneignorait toujours jeudi 20 octobre si le module Schiaparelli avait «survécu ou pas» à son atterrissage sur Mars, après une perte de signal. Cependant, la mission est toujours considéré comme «un succès», selon l'Agence.

«Nous ne sommes pas encore en mesure de déterminer les conditions [...] dans lesquelles l'atterrisseur a touché le sol [mercredi 19 octobre]», a déclaré Andrea Accommazzo, chef des missions du système solaire à l'ESA, depuis le centre européen de contrôle des opérations (ESOC) à Darmstadt (Allemagne). Il faudra d'autres éléments pour savoir «s'il a survécu structurellement ou pas», a-t-il déclaré.

Pendant la descente, le module Schiaparelli a pu transmettre une grande quantité de données, a précisé le responsable de l'ESA : néanmoins, le parachute ne se serait pas ouvert correctement, a précisé l'ESA. Elle a ajouté que l'atterrissage du module était prévu comme un test de nouvelles technologies spatiales, ce qui permet de considérer que la mission est «un succès».

Auparavant, l'ESA avait annoncé que la mission russo-européenne ExoMars avait réussi son atterrissage, prévu le 19 octobre à 14h48 GMT, et avait commencé à émettre, mais le signal n'a pas encore été reçu par l'Agence spatiale européenne.

S'il s'avère que Schiaparelli est perdu, ce sera la deuxième fois que l'Europe spatiale aura échoué à faire atterrir en douceur un engin sur Mars.

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Il y a treize ans, le petit Beagle 2, de conception britannique, avait bien atterri sur Mars mais il n'avait jamais réussi à émettre.

Jusqu'à présent, seuls les Américains ont réussi à poser sur Mars des engins qui sont parvenus à fonctionner.

La mission ExoMars est menée en coopération par l'ESA et l'agence russe Roscoscomos. L'objectif de cette ambitieuse mission : détecter d'éventuelles traces de vie sur la planète rouge, qui se situe dans la «zone habitable» de notre système solaire.