A l'occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la pauvreté, Eurostat signale qu'en 2015 environ 119 millions de personnes, soit 23,7% de la population vivant dans l'UE, étaient menacées de pauvreté ou d'exclusion sociale.
Les personnes concernées sont affectées par au moins l'une des trois conditions suivantes : risque de pauvreté après transferts sociaux (pauvreté monétaire), situation de privation matérielle sévère ou appartenance à des ménages à très faible intensité de travail.
En France, Eurostat estime que 13,6% de la population vit en-dessous du seuil pauvreté monétaire de 1 008 euros par mois. Une estimation légèrement inférieure à celle de l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) pour qui 14,1% des Français, soit 8,8 millions de personnes, vivent en-desous de ce seuil.
En 2015, les pays qui connaissent les taux de pauvreté les plus élevés étaient : la Bulgarie (41,3%), la Roumanie (37,3%) ainsi que la Grèce (35,7%). A l'autre bout du spectre, le risque le plus faible de tomber dans la pauvreté est l'apanage de la République tchèque (14,0%), devant les Pays-Bas et la Finlande (16,8% chacun). En Belgique, ce risque concerne 21,1% de la population totale, contre 20,8% en 2008.