L’agressivité américaine augmente et des menaces d’effectuer des cyberattaques contre la Russie sont sans précédent, a déclaré le porte-parole du président russe, Dmitri Peskov, ajoutant que Moscou prendrait «des mesures de précaution».
Il a fait remarquer que la menace avait été prononcée par le vice-président américain Joe Biden. «Compte tenu une ligne aussi agressive et imprévisible, nous devons prendre des mesures pour protéger nos intérêts», a-t-il souligné prévenant qu’une telle imprévisibilité était «dangereuse pour le monde entier».
La CIA travaillerait sur une cyberattaque «clandestine» contre la Russie
Le rapport cite des responsables anciens et actuels ayant personnellement connaissance de la situation qui affirment que la CIA a été chargée d’offrir des options de cyberattaques à la Maison blanche. Des sources ont confié à la chaîne de télévision que le renseignement américain avait déjà commencé à préparer l’opération et avait même obtenu «des piles de documents» pour cibler le président russe et ses «tactiques répugnantes».
«Si quelqu'un aux Etats-Unis se dit qu'"on en a assez de ces Russes", alors on a beaucoup d'options. D'abord leur rappeler qu'à ce jeu on peut jouer à deux, et nous sommes bien équipés. Ensuite, si on veut attaquer leurs réseaux, on peut le faire, mais après tout, ils peuvent nous nuire encore plus dans d'autres domaines», a confié un ancien officier de la CIA.
Les documents indiquent que la cyberopération de la CIA est préparée par l’ensemble d’une équipe et a un budget de centaines de millions de dollars.
Washington «va envoyer un message» à Poutine, selon Biden
Dans l'extrait d'un entretien à NBC rendu public le 14 octobre, le vice-président américain Joe Biden a assuré que les Etats-Unis enverront un message à Vladimir Poutine. «Nous avons la capacité de le faire et le message sera envoyé, il le saura et ce sera selon notre calendrier et dans des circonstances qui auront l'impact le plus important», a-t-il dit. Questionné pour savoir si le public sera au courant, Joe Biden a répondu laconiquement: «J'espère que non».
Ses propos font écho à la déclaration du porte-parole de la Maison Blanche John Earnest que le président américain considérait «une réponse appropriée» et réfléchissait à des «options de réponse» qui ne seraient pas annoncées en avance ou même ne seraient pas divulguées.
Les USA ne cessent pas d’accuser la Russie de la fuite d’emails de Clinton
Ces derniers jours, le nombre d’accusations contre la Russie a augmenté après que WikiLeaks a publié des milliers d’emails de la campagne d’Hillary Clinton qui révèlent ses liens avec Wall Street, ses vues sur la Syrie et des détails de la campagne électorale. Nombreux médias américains suggèrent que le Kremlin travaille avec WikiLeaks et donne au site lanceur d’alerte des matériaux à publier. Ces allégations ont été démenties par Moscou et WikiLeaks tous les deux.
Le secrétaire de presse du président russe, Dmitri Peskov, a qualifié les accusations de Washington d’absurdes. Il a révélé que des dizaines de milliers de hackers essaient de pirater le site de Vladimir Poutine, mais Moscou n’a jamais accusé les Etats-Unis.