«Les chefs des groupes militants continuent de se cacher derrière des combattants sans expérience en lançant une nouvelle vague de mobilisation dans l’est d’Alep et recrutant des adolescents de 14 ans», a révélé Sergueï Roudskoï en charge des opérations des troupes russes.
D’après les estimations du ministère russe de la Défense, le groupe terroriste du Front Al-Nosra a recruté de force près de 1 000 personnes, des jeunes qui sont utilisés pour briser le blocus de l’est d’Alep, assiégé par les forces gouvernementales syriennes.
Les parents et les proches des adolescents recrutés de force ont essayé de protester, mais tout signe de mécontentement a suscité une réaction brutale, d’après le représentant du ministère de la Défense.
En outre, les terroristes utilisent des civils comme boucliers humains pour amoindrir les risques de victimes dans leurs rangs, d’après Sergueï Roudskoï. «Pour réduire les pertes, des commandant des groupes armés aménagent leurs points de commandement, dépôts et d’autres structures au rez-de-chaussée de bâtiments résidentiels. Des résidents sont détenus par des combattants et utilisés comme des boucliers humains», a-t-il révélé.
Le représentant de la Défense a déploré que tous ces faits ne retiennent aucunement l'attention des pays occidentaux. «Ils ne veulent ni voir les crimes de ces combattants ni y répondre», a-t-il ajouté.
Alep est à l’heure actuelle le théâtre de combats féroces. La partie est de la ville est aux mains des rebelles et des terroristes du Front Al-Nosra, alors que la partie ouest de la ville est contrôlée par les forces gouvernementales syriennes.