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«Round 1 !» : les répliques marquantes du premier débat entre Donald Trump et Hillary Clinton

Alors que l’élection présidentielle américaine approche à grands pas, les deux candidats se sont affrontés en direct au cours d’un premier débat haut en couleur qui a finalement été remporté par la démocrate, selon les téléspectateurs.

Donald Trump et Hillary Clinton se sont donnés rendez-vous pour une toute première rencontre en tant que candidats présidentiels officiels de leurs parti respectif à l'université Hofstra, à Hempstead (Etat de New York). A l'issue d'un débat intense, la démocrate a, selon le vote de téléspectateurs, remporté la partie.

De son côté, Donald Trump peut se féliciter d'avoir gagné la bataille de Twitter. En effet, 2,25 millions d’utilisateurs dans le monde ont tweeté à son sujet durant le débat, contre 1,09 millions pour la démocrate. RT France vous présente les meilleurs extraits de cette rencontre.

Nous ne pouvons pas être les gendarmes du monde

Evoquant le rôle des Etats-Unis dans les relations internationales, le républicain a déclaré : «Je veux bien aider tous nos alliés, mais nous perdons des milliards et des milliards de dollars. Nous ne pouvons pas être les gendarmes du monde, nous ne pouvons pas protéger les pays partout dans le monde quand ils ne nous paient pas ce qu'il faut.»

Cela pourrait être la Russie mais cela pourrait aussi être quelqu’un de 200 kilos dans son lit

Alors que l'équipe de campagne d'Hillary Clinton a accusé la Russie d'être à l'origine de la fuite de milliers d’emails du Comité national démocrate, le candidat républicain Donald Trump a lancé à sa rivale  : «Je ne pense pas que quiconque sache que c’est la Russie qui s’est introduite dans le Comité national démocrate. Cela pourrait être la Russie. Cela pourrait aussi être la Chine. Cela pourrait aussi être quelqu’un de 200 kilos dans son lit.»

Elle n’a pas l’énergie pour être présidente

Donald Trump a ensuite accusé l’ancienne secrétaire d’Etat de ne pas avoir «l’énergie pour être présidente».

«Hillary a de l'expérience mais c'est une mauvaise expérience», a-t-il lancé. Il a ensuite ajouté : «Si vous regardez le Moyen-Orient, c'est le chaos total, dans une large mesure sous votre direction. [...] Vous parlez de l'Etat islamique [Daesh], mais vous étiez là, et vous étiez secrétaire d'Etat alors que le groupe n'en était qu'à ses balbutiements. Maintenant il est présent dans plus de 30 pays, et vous allez les arrêter ? Je ne le pense pas.»

Piquée au vif, l'intéressée a répondu : 

«Quand il aura voyagé dans 112 pays et négocié un accord de paix, un cessez-le-feu, la libération de dissidents [...] ou même qu'il aura passé 11 heures à témoigner devant une commission au Congrès, il pourra me parler d'énergie.»

Mensonge raciste

Par la suite, la candidate démocrate s’en est pris à son adversaire, qui avait déclaré au cours de la campagne que l’actuel président Barack Obama n’était «pas un citoyen américain».

Trump «a vraiment démarré son activité politique sur la base de ce mensonge raciste [selon lequel] notre premier président noir n'était pas un citoyen américain. Il n'y a absolument aucune preuve de cela [mais] il l'a répété, il l'a répété année après année», a-t-elle déploré.

Je publierai mon avis d'imposition lorsqu'elle publiera ses emails

Enfin, Hillary Clinton a mis en doute l’honnêteté du candidat républicain en insistant sur son refus catégorique de publier sa déclaration d'impôts : «Je n'ai aucune raison de croire qu'il rendra jamais publiques ses déclarations de revenus, parce qu'il a quelque chose à cacher.»

Ce dernier a aussitôt contre-attaqué en revenant sur l'utilisation très controversée d'une messagerie privée par Hillary Clinton lorsqu'elle dirigeait la diplomatie américaine : «Je vais montrer ma déclaration de revenus, contre l'avis de mes avocats, dès qu'elle rendra publics les 33 000 emails qu'elle a effacés.»