«Vous connaissez mon avis sur la désintégration de l'Union soviétique. Ce n'était pas du tout nécessaire. On pouvait procéder à des réformes, y compris démocratiques, sans passer par là», a fait savoir le président russe lors d’une rencontre avec les leaders des partis ayant remporté les élections législatives du 18 septembre.
«Mais je tiens à souligner que notre Patrie, l'URSS, était dirigée par le Parti communiste qui promouvait des idées destructrices pour le pays», a-t-il poursuivi, en faisant allusion aux indignations du chef du Parti communiste, Gennadi Zuganov, qui s'est dit mécontent des résultats des récentes élections législatives, son parti n’ayant obtenu que 42 sièges sur 450 à la Douma.
En janvier 2016, le président russe avait déjà critiqué la structure de l’Union soviétique et notamment l’activité de Vladimir Lénine qui aurait mené l’Union, selon lui, à la «destruction».
«Lénine s’était prononcé pour que les futurs Etats de la naissante Union soviétique y participent sur la base d’une complète égalité de droits, dont celui de sortir de l’Union. C’était la bombe à retardement sous le bâtiment de notre structure étatique», avait-il précisé.