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Cessez-le-feu encore possible après une réunion rassurante du Groupe de soutien à la Syrie à l’ONU

En marge de l'Assemblée générale de l’ONU, les membres du Groupe international de soutien à la Syrie reconnaissent que le cessez-le-feu «n’est pas mort» en dépit du flou qui entoure l'attaque récente d'un convoi d’aide humanitaire près d’Alep.

Malgré la destruction d’un convoi humanitaire près d’Alep dont on ne connait pas le responsable, les membres du Groupe international de soutien à la Syrie (GISS) coprésidé par la Russie et les Etats-Unis se sont mis d’accord pour ne pas abandonner la tentative de faire respecter le cessez-le-feu, conformément à l’accord conclu par Moscou et Washington le 10 septembre.

Après la réunion du GISS en marge de la 71e Assemblée générale, le département d’Etat américain a appelé toutes les parties à respecter le cessez-le-feu «malgré la violence continue».

«Il y a toujours un impératif de poursuivre le cessez-le-feu national basé sur l’accord conclu la semaine dernière à Genève entre les Etats-Unis et la Russie», indique le communiqué du porte-parole du département d’Etat, John Kirby.

Il a souligné la nécessité d'avancer contre Daesh et le Front Al-Nosra en Syrie, concédant quand même qu’il existait certaines «difficultés» pour distinguer le Front Al-Nosra et les soi-disant rebelles modérés.

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, estime de son côté que la délimitation ente l’opposition modérée soutenue par les Etats-Unis et les terroristes est une priorité.

«Le cessez-le-feu n’est pas mort», a assuré John Kerry après sa rencontre avec Sergueï Lavrov.

Des propos qui font écho à ceux de l’envoyé de l’ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, qui a reconnu que même si «le cessez-le-feu e[tait] en danger», il est prématuré de spéculer sur son échec, parce que «les seuls qui peuvent annoncer le cessez-le-feu sont les deux co-présidents [Lavrov et Kerry] et ils ne l’ont pas fait». «Le cessez-le-feu n’est pas mort. Cela, je peux vous le dire, peut être confirmé par tous ceux qui sont autour de la table», a-t-il déclaré en ajoutant que Moscou et Washington «v[oulai]ent lui donner une autre chance».