«Les conditions sont très simples : il faut cesser les tirs, il faut que les terroristes arrêtent d'attaquer l'armée syrienne. Et bien sûr, il serait bon que nos collègues américains ne bombardent plus par erreur les Syriens», a déclaré à la presse, le 20 septembre, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
En répondant à une question sur une éventuelle reconduite de la trêve, le responsable russe a noté que la probabilité en était «faible».
Le 19 septembre, Damas a annoncé la fin du cessez-le-feu décidé le 12 septembre sur proposition de la Russie et des Etats-Unis, au motif qu'il n'aurait pas été respecté par des groupes rebelles.
Deux jours plus tôt, des avions de la coalition menée par Washington avaient bombardé des positions des forces gouvernementales près de la ville de Deir es-Zor, à l’est du pays. Au moins 62 militaires syriens ont péri dans cette attaque, selon les chiffres donnés par le ministère russe de la Défense.
Moscou a fermement condamné ces frappes, en soulignant qu'un tel comportement oscillait entre «une grande négligence» et «une aide directe» aux combattants de Daesh.