Pas de chance pour le président des Etats-Unis : le site people américain TMZ a choisi le moment précis où il prononçait son discours devant l'Assemblée générale de l'ONU – son dernier avant la fin de son second mandat – le 20 septembre, pour révéler qu'Angela Jolie avait demandé le divorce d'avec son époux Brad Pitt... Après deux ans de mariage et douze ans de vie commune, a fait savoir le site, l'actrice américaine a également demandé la garde de leurs six enfants.
La nouvelle, semble-t-il, a été d'une ampleur suffisante pour détourner l'attention de certains journalistes des annonces faites par le président Obama sur les thèmes austères des relations internationales ou des inégalités économiques.
Un reporter de BuzzFeed a ainsi lancé à l'adresse de l'ambassadeur des Etats-Unis à l'ONU Samantha Power, sur Twitter : «Pouvez-vous croiser le regard d'Obama afin de lui demander de s'exprimer sur la rupture Brad-Angelina avant la fin de son discours ?»
Rajoutant une couche supplémentaire, le journaliste s'est demandé avec amusement «qui avait eu l'idée brillante d'organiser l'ouverture de l'Assemblée générale des Nations unies le jour même où l'on a annoncé la mort de l'amour ?»
De même, la journaliste du média d'Etat américain Voice of America a supposé que «c'était peut-être pour cela [qu'Obama] avait été en retard... Il tentait d'aider [le couple Jolie-Pitt] à renoncer à leur rupture conjugale».
«Un jour, les petits-enfants d'Obama lui demanderont où il se trouvait quand Angelina Jolie a demandé le divorce à Brad Pitt», a également plaisanté Luke McGee, un responsable de la chaîne américaine CNN.
Ironisant sur le télescopage des deux «événements», un éditorialiste de la même chaîne, Josh Rogin a tweeté : «CNN rapporte qu'Angelina Jolie a demandé le divorce à Brad Pitt. Aucun commentaire d'Obama aux Nations unies sur cette histoire en cours.»
De la même façon, Miriam Elder, de BuzzFeed, a mis en parallèle «Obama concentre son discours à l'Assemblée générale des Nations unies sur l'économie et les inégalités» et «Brad et Angelina concentrent leur discours sur la façon de tuer l'amour».
Un responsable de Media Matters for America – un observatoire des médias américains – enfin, a choisi d'écrire les mots «Brad» et «Angelina» avec les lettres B et A de Benghazi (du nom d'une ville clé de Libye, pays au cœur d'enjeux internationaux évoqués par Barack Obama).
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