Si rien ne change, «la responsabilité de l’échec du cessez-le-feu [entré en vigueur le 12 septembre en Syrie] sera seulement celle de l’Amérique», a prévenu Viktor Poznikhir, haut-responsable de l’Etat-major russe.
Le responsable militaire a indiqué qu'«après cinq jours de cessez-le-feu, il faut noter que seules les parties russe et syrienne ont pleinement respecté leurs engagements. De sa propre initiative, la Russie a prolongé la cessation des hostilités de 48 heures et hier [le 16 septembre], elle a été étendue à 72 heures supplémentaires».
Il a souligné qu'à l'inverse, «les Etats-Unis et les groupes prétendument modérés sous leur contrôle n’ont pas respecté la moindre obligation à laquelle ils se sont engagés dans le cadre des accords de Genève».
Viktor Poznikhir a enfin noté que les appels répétés de la Russie, qui réclamait que Washington force l’«opposition modérée» à rejoindre la trêve, étaient restés sans réponse.
Cela «éveille des doutes quant à la capacité américaine à influencer les groupes de l’opposition sous leur contrôle et leur volonté» d’implémenter les accords de Genève, a-t-il conclu.