«Nous nous sommes accordés pour que le Front al-Nosra et les autres groupes terroristes soient séparés des soi-disant forces saines. Mais qu'observons-nous maintenant ? Nous ne voyons pas de distinction entre les terroristes et les forces saines, mais les tentatives des terroristes de se regrouper», a fait savoir Vladimir Poutine.
Le 16 septembre, les représentants du Pentagone et des services spéciaux des Etats-Unis ont présenté, pour la première fois, les positions de «l’opposition modérée». Cependant, après examen provisoire, la Défense russe a accusé ses homologues américains de ne pas faire la distinction entre les terroristes du Front al-Nosra et «l’opposition modérée».
Le même jour, malgré les appels insistants de la Russie et de la France, les Etats-Unis ont refusé de rendre public l’accord signé par les Etats-Unis, la Russie et approuvé par Damas, sous prétexte que cela pourrait «compromettre la sécurité opérationnelle» de certains groupes armés soutenus par les Etats-Unis en Syrie.
Pour cette raison, une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU qui aurait pu adopter une résolution sur la trêve en Syrie a été annulée à la dernière minute.
«Nous pensons que nous ne pouvons pas demander aux membres du Conseil de sécurité de l'ONU de soutenir un document qu'ils n'ont pas vu», a déclaré à des journalistes l'ambassadeur de la Russie à l'ONU, Vitali Tchourkine.