Ce 16 septembre, un retraité a pu bloquer un convoi nucléaire avec une méthode très simple : se glisser sous les essieux après qu'un «complice», tout aussi non violent, a stoppé le camion transportant les charges nucléaires, façon place Tian'anmen.
Le convoi acheminait ce qui pourrait être des têtes nucléaires, fabriquées dans le complexe militaro-industriel de Burghfield, dans le Berkshire anglais. Une usine de missiles nucléaires, fait notable, qui a été privatisée et confiée à un consortium dont fait partie le géant de l'armement américain Lockheed Martin.
La police mettra ainsi deux longues minutes à extirper le vaillant professeur retraité, qui s'accroche au châssis du camion. Les policiers, presque aussi non-violents que les activistes, s'affairent autour du retraité et tentent de le convaincre de sortir de lui-même, afin de ne pas le brutaliser.
Un des fonctionnaires monte toutefois un peu le ton et intime plus fermement à la personne âgée : «Vous êtes en état d'arrestation ! Vous comprenez, ça ?». La police britannique semble dotée d'un sang-froid à toute épreuve et d'une patience sans limite. La police parvient finalement à extirper l'homme sans blessure.
L'incident a également largement perturbé le trafic routier dans la zone alors que les autres automobisilistes se demandaient ce qui se passait.
Toutefois, au-delà, la facilité avec laquelle il semble possible d'arrêter un convoi nucléaire pose question. Il reste à espérer que des terroristes moins pacifiques n'aient pas la même idée, en utilisant un homme ou une femme comme leurre, afin de prendre par surprise les forces de l'ordre.
«Les convois sont assurés par des spécialistes et des militaires très expérimentés, qui sont entraînés à faire face à toutes les situations possibles», a indiqué un porte-parole du ministère de la Défense britannique.
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