«Les gouvernements de France, d'Allemagne, d'Italie, d'Espagne, du Royaume-Uni, et des Etats-Unis condamnent les attaques de ce week-end contre les terminaux pétroliers de Zoueitina, Ras Lanouf, Al-Sedra et Brega en Libye», lit-on dans un communiqué commun.
Ces pays sont des acteurs clés du processus de réunification et de reconstruction de la Libye, qui a sombré dans le chaos depuis le renversement en 2011 de Mouammar Khadafi.
Ils insistent sur le fait que le pétrole appartient au peuple libyen et doit par conséquent être administré par le gouvernement d'union nationale soutenu par l'ONU, basé à Tripoli.
Le général Khalifa Haftar, chef proclamé de l'armée liée au gouvernement non reconnu basé dans la ville d'al-Baïda dans l’Est, est à la tête de cette offensive, la première depuis l'installation du gouvernement d'union nationale à Tripoli en mars.
La prise de contrôle de la principale source d'exportation de la Libye a réveillé les craintes d'une scission du pays ou d'une guerre civile.
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«Nous appelons au retrait immédiat et sans conditions de toutes les forces armées qui se trouvent dans le Croissant pétrolier», ont ajouté ces pays, réitérant leur soutien au gouvernement d'union nationale et réclamant «un cessez-le-feu immédiat».