Le ministre de la Défense turc, Fikri Isik, a exigé de la milice kurde YPG (Unités de protection du peuple, bras armé du Parti de l'union démocratique) qu'elle se retire de se retirer vers l'Est. Dans le cas contraire, l'armée turque passera à l'action, a-t-il menacé.
Depuis 24 août, la Turquie a envoyé ses forces spéciales et des chars pour se saisir de la ville syrienne de Jarablus, aux mains de Daesh depuis juillet 2013.
Les autorités turques veulent ainsi mettre fin à l'avancée des milices kurdes, qui opèrent aux frontières entre la Syrie et la Turquie. «Nous allons faire en sorte que le Parti de l'union démocratique ne remplace pas Daesh dans cette zone», a déclaré Fikri Isik.
L'opération militaire en territoire syrien est aussi l'occasion pour la Turquie de répondre à l'attentat commandité par l'Etat islamique à Gaziantep le 20 août dernier et qui avait fait 54 victimes.
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