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Des forces soutenues par les Etats-Unis ouvrent un passage à des centaines de combattants de Daesh

De nombreux véhicules transportant entre 100 et 200 combattants de Daesh sont sortis en toute sécurité de la ville de Manbij grâce aux forces soutenues par Washington, après avoir livré leurs armes, selon des responsables américains de la Défense.

La décision de laisser des combattants de Daesh sortir de la ville a été prise par des commandants des Forces démocratiques syriennes soutenues par Washington, a annoncé le colonel américain Carver, porte-parole des combattants de la coalition menée par les Etats-Unis.

Le colonel américain a justifié cette décision par le fait qu’il y avait des civils dans chaque véhicule partant de la ville. Selon lui, certains d’entre eux auraient été des otages et les terroristes les auraient utilisés comme boucliers humains.

Entre 100 et 200 combattants de l’Etat islamique ont quitté la ville de Manbij sous la surveillance de drones de la coalition pour qu’ils ne se regroupent pas et ne reviennent pas dans la ville. Plusieurs terroristes de Daesh se sont déjà rendus en Turquie, mais nombre d’entre eux se trouvent toujours en Syrie, rapporte Associated Press citant les responsables militaires américains.

Les forces de la coalition dirigée par les Etats-Unis ont effectué des frappes aériennes pendant trois mois sur la ville de Manbij, bastion de Daesh. En juillet, des avions de la coalition ont largué plus 1 000 munitions, bombes et missiles dans la région. Selon les autorités américaines, près de 2 000 combattants de Daesh ont été tués dans ces frappes aériennes. Le 12 août, les Forces démocratiques syriennes ont pris contrôle de la ville et en nettoient pour le moment les quartiers en cherchant combattants et bombes. Selon le Pentagone, Daesh aurait posé des bombes artisanales dans la ville en la quittant.

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Manbij est une ville clé du conflit syrien, car elle se trouve sur la route d’approvisionnement entre la frontière turque et la ville de Raqqa, capitale du califat autoproclamé de Daesh.