Alors que les habitants de la ville du nord de la Syrie avaient été forcés de vivre sous le califat autoproclamé de l’Etat islamique, la libération a été accompagnée de scènes émouvantes.
Entre les sourires des enfants et des vieillards, des femmes ont livré aux flammes la burqa qu’elle avaient été obligées de porter, alors que des hommes se taillaient symboliquement la barbe.
Dans la ville de Manbij, libérée le 12 août par les Forces démocratiques syriennes, un regroupement de troupes arabes et kurdes soutenues par Washington, différents instruments de torture ont été retrouvés, laissant présager du sort cruel réservé aux habitants qui refusaient de se soumettre aux lois de Daesh.