International

Allemagne : un touriste chinois perd son portefeuille et finit dans un centre pour réfugiés

Un Chinois en voyage en Allemagne est resté confiné 12 jours dans un centre pour migrants près de Dortmund, après s'être trompé en signant des papiers administratifs pour récupérer un objet perdu.

Ce touriste chinois se souviendra de son voyage en Europe : les démarches administratives qu'il a entreprises pour retrouver un effet personnel l'ont conduit dans un centre pour réfugiés, d'où il n'a pu sortir qu'après une dizaine de jours de confinement.

L'histoire, rapportée lundi à l'agence de presse DPA par un responsable de la Croix Rouge allemande, commence au début du mois de juillet, lorsqu'un Chinois de 31 ans perd son portefeuille en arrivant dans la ville de Stuttgart, au sud-ouest du pays.

«Il a simplement fait ce qu'on lui demandait de faire»

En croyant se rendre dans un commissariat pour signaler la disparition de son accessoire, l'homme entre dans un établissement public chargé des questions migratoires, qui lui fournit un formulaire de demandeur d'asile. Le touriste fait l'erreur de signer ce document : les autorités allemandes l'envoient alors à Dortmund, à plus de 300 kilomètres de là, avant de le conduire dans le centre pour réfugiés de la ville de Duelmen (Rhénanie-du-Nord-Westphalie). «Il a simplement fait ce qu'on lui demandait de faire» a commenté le responsable de la Croix Rouge, qui travaille dans cet établissement.

L'humanitaire allemand affirme avoir rapidement remarqué que le ressortissant chinois était différent des autres migrants, ayant l'air «vraiment sans défense». A l'aide d'une application de traduction de téléphone puis du concours d'un employé d'un restaurant chinois ayant joué les traducteurs, le responsable de la Croix Rouge est parvenu à comprendre que l'homme n'était pas un réfugié, mais un touriste souhaitant visiter l'Italie et la France...

Néanmoins, il a fallu 12 jours aux autorités allemandes pour «libérer» le Chinois du centre d'accueil pour réfugiés et le laisser reprendre tranquillement son tour d'Europe.

Lire aussi : Vietnam : un douanier écrit «fuck you» sur le passeport d'une touriste chinoise