S'exprimant depuis le palais présidentiel d'Ankara, le 29 juillet, le président turc a fustigé les pays occidentaux qui se sont soucié «du sort des auteurs du coup d’Etat plutôt que de la démocratie turque», les invitant à «se mêler de leurs affaires».
Il a par la suite annoncé qu'il allait retirer simultanément toutes les poursuites intentées contre ceux qui l'ont insulté, expliquant que ce geste était motivé par le sentiment d'unité suscité par l'opposition aux instigateurs de la tentative de coup d'Etat.