«Un [certain] nombre d’athlètes russes souffrent de manière injuste alors qu’il n’y a pas de preuves concrètes de dopage contre eux», a déclaré Vladimir Poutine lors d’une rencontre au Kremlin avec plus de 150 athlètes dont certains participeront aux Jeux olympiques de Rio qui auront lieu du 5 au 21 août prochain.
L’absence de dizaines de sportifs russes rendra les compétitions des Jeux moins intéressantes, a fait remarquer le président russe soulignant que nombre d’athlètes russes qui n’ont pas été contrôlés positifs ne pourront pas représenter leur pays lors des prochains Jeux olympiques d’été. «La qualité des médailles ne sera par la même. C’est une chose de battre des adversaires forts, c’en est une autre de concourir avec ceux qui sont moins forts. Une telle victoire a une saveur totalement différente, voire pas du tout», a fait remarquer le chef de l’Etat russe.
«La situation est sortie des limites du droit et du bon sens. La campagne cohérente menée contre nos athlètes a impliqué des doubles standards et le principe de la responsabilité collective non compatible avec le sport et la justice en général, ainsi que l’annulation de la présomption d’innocence», a déclaré Vladimir Poutine à propos de la suspension des athlètes russes.
L'Association internationale des fédérations d'athlétisme (FIAA) a banni l’équipe russe de toutes les compétitions internationales, dont les Jeux olympiques de Rio. Seule la sauteuse en longueur, Daria Klishina, qui vit aux Etats-Unis depuis trois ans a été autorisée à concourir sous les couleurs de la Russie.
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Plusieurs autres fédérations, telles que la Fédération Internationale des sociétés d'aviron qui a suspendu 22 des 28 athlètes russes qui devaient prendre part aux JO parce qu’ils étaient mentionnés dans le rapport de McLaren commandé par l’Agence mondiale antidopage, même s’ils n’ont jamais été contrôlés positif.