Parmi les journalistes se trouvent Nazli Ilicak, figure de premier plan du monde des médias en Turquie, limogée du quotidien progouvernemental Sabah en 2013 pour avoir critiqué des ministres impliqués dans un scandale de corruption, ont rapporté NTV et CNN-Turk.
Les purges ne touchent pas seulement les journalistes. Ainsi, au 24 juillet, 13 165 personnes ont été arrêtées pour leurs liens avec le coup d’état manqué, a annoncé le président turc Recep Tayyip Erdogan. Il a précisé que 8 838 d’entre elles sont des militaires, 2 101 des juges et procureurs, 1 485 des policiers, 52 des responsables locaux et 689 des civils, selon le journal Hurriyet.
L’accusation dirigée contre 73 suspects, notamment Fethullah Gülen, prêtre basé aux Etats-Unis, a été approuvée par la cour d’Ankara le 23 juillet. Les suspects sont accusés d’avoir des liens avec le mouvement politique et religieux dirigé par Fethullah, le Hizmet, qui serait responsable de la tentative de coup d’Etat.
Les poursuites concernent aussi des professeurs. Le ministère turc de l’Education nationale a annoncé le 23 juillet que plus de 1 500 institutions éducatives suspectées d'avoir des liens avec Fethullah Gulen seraient fermées, dont des écoles privées et des foyers. 21 000 professeurs, ont été relevés de leurs fonctions.
Purge en Turquie : Erdogan ferme 1 043 écoles privées et fait passer la garde à vue de 4 à 30 jours