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«Un nouvel acte ignoble», les réactions affluent après la fusillade meurtière de Munich

Alors que la fusillade dans un centre commercial à Munich a fait dix morts et des dizaines de blessés, les réactions en Allemagne et ailleurs dans le monde, ne cessent d'affluer.

Samedi 23 juillet

Le président russe Vladimir Poutine a envoyé des messages à la chancelière allemande Angela Merkel et au Premier ministre de la Bavière Horst Seehofer, ou il a exprimé ses «profondes condoléances» aux Bavarois et à tous les Allemands, a annoncé le secrétaire de presse du dirigeant Dmitri Peskov.

Le ministère iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a condamné l'attaque menée contre des «innocents sans défense» dans un centre commercial de Munich.

«Il n'y a d'autres choix que la lutte totale et sans distinction contre le terrorisme», a-t-il pousuivi.

S'exprimant à propos de l'attaque de Munich, le secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères britannique Boris Johnson en visite aux Etats-Unis a parlé d'«acte terroriste», avant même d'avoir quelque confirmation. 

Le président François Hollande a qualifié dans la nuit de vendredi à samedi l'«attaque terroriste» de Munich, qui a fait au moins neuf morts plus son auteur selon la police, de «nouvel acte ignoble».

«L'attaque terroriste qui a frappé Munich, faisant de nombreuses victimes, est un nouvel acte ignoble qui vise à saisir d’effroi l’Allemagne après d’autres pays européens. Elle fera face. Elle peut compter sur l’amitié et la coopération de la France», écrit la présidence française, neuf jours après l'attaque au camion qui a fait au moins 84 morts et plus de 300 blessés à Nice le 14 juillet.

«Le Président de la République assure le peuple allemand de sa sympathie et de son soutien en ces heures difficiles», d'après l'Elysée.

François Hollande «a adressé un message personnel à la chancelière Merkel dès les premières heures du drame», a rappelé la présidence.

«Horrible tuerie à Munich», s’est attristé sur Twitter le ministre norvégien des Affaires étrangères Borge Brende, en rappelant que le même jour il y a cinq ans, le 22 juillet 2011, la Norvège a elle aussi été frappée d’une attaque perpétrée par Anders Breivik.

Manuel Valls, qui avait déjà posté un message en français, a également réagi en allemand. «Notre compassion et notre solidarité totale au peuple allemand dans ces heures sombres», a-t-il écrit.

«Toute l’Europe est aujourd’hui avec Munich», a tweeté, en anglais et en allemand, le président du Conseil européen Donald Tusk.

Après s’être entretenu avec son homologue allemand, le ministre des Affaires étrangères britanniques Boris Johnson a présenté ses condoléances aux Allemands, sur Twitter.

Vendredi 22 juillet

Le président du parti Debout La France, Nicolas Dupont-Aignan a tenu à exprimer sa «solidarité» avec «les habitants de Munich touchés par un attentat.»

Le Vice-président du Front national Florian Philippot a partagé une réaction similaire.

Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault a assuré l’Allemagne de sa solidarité.

Harlem Désir, le Secrétaire d'Etat français aux Affaires européennes, a lui aussi présenté «le soutien total de la France».

La candidate démocrate aux présidentielles américaines Hillary Clinton a indiqué qu’elle suivait le déroulement de la «situation horrifique» qui frappe Munich.

Le président allemand Joachim Gauck s’est déclaré «horrifié» par «l'attaque meurtrière» de Munich, apportant sa solidarité aux victimes et à leurs proches au détour d'un communiqué de presse. Le ministre de l'Intérieur allemand, Thomas de Maizière, a lui annoncé qu'il interrompait un déplacement en cours aux Etats-Unis pour rentrer en Allemagne.

A une minute d’intervalle, l’ancien Président Nicolas Sarkozy et le Premier ministre Manuel Valls ont fait état, sur Twitter, de leur «vive émotion» après la fusillade de Munich.

Le président François Hollande a adressé un «message personnel de soutien» à la chancelière allemande Angela Merkel, a indiqué l'Elysée à l'AFP, après la fusillade survenue à Munich ayant fait plusieurs morts.

Barack Obama a réagi en promettant d’apporter l’aide des Etats-Unis à l’Allemagne, «l’un de nos plus proches alliés», après la fusillade de Munich, ajoutant qu’«on ne savait pas exactement ce qui se passait là-bas».

Le journaliste indépendant Bahar Kimyongür, spécialiste du conflit syrien, a pour sa part jugé «affligeant de voir une telle banalisation de la mort dans des pays paisibles et prospères».

Le premier secrétaire du Parti socialiste Jean-Christophe Cambadélis a fait part de sa «solidarité avec le peuple allemand» et a appelé à rester «tous unis contre les terroristes».

Le maire de Béziers Robert Ménard a lui pris moins de pincettes, qualifiant d’ores et déjà l’acte de «terroriste» alors que seules des spéculations ont pour le moment émergé quant aux motivations des tireurs.

C'est également le cas du conseiller municipal de Dijon, Marien Lovichi, qui a appelé Allemands et Français à se rassembler autour de la lutte commune contre le terrorisme.

«L’été meurtrier continue» a pour sa part tweeté la sénatrice de l’Orne, Nathalie Goulet.

La députée française Les Républicains Valérie Boyer n'a pour sa part pas attendu que l'on connaisse les motifs de l'acte avant d'évoquer une éventuelle «nouvelle attaque terroriste».

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