Les purges et mesures punitives continuent en Turquie, après la tentative de coup qui a fait plus de 230 morts.
Selon un rapport, cette interdiction de sortie de territoire fait suite à une autre mesure adoptée la veille par le Conseil supérieur de l'enseignement turc, qui avait déjà demandé la démission des 1 577 maîtres de conférence d'universités publiques ou rattachées à des fondations privées. De son côté, le ministère de l'Education turc a également décidé de suspendre de leurs fonctions plus de 21 000 enseignants du privé.
Parallèlement, le Haut-conseil turc de la radio et de la télévision (RTÜK) a retiré mardi leur licence aux chaînes de télévision et de radio proches de Fethullah Gülen, prédicateur exilé aux Etats-Unis accusé par Ankara d'être le cerveau du putsch avorté.
La purge ne se limite pas à l'éducation : l'autorité audiovisuelle turque a par ailleurs annoncé avoir annulé tous les droits de diffusion et licences délivrés à toutes les organisations (radios et télévisions) liées, en relation et soutenant le FETÖ/PDY, des acronymes désignant le mouvement de Fethullah Gülen.
Selon l'agence de presse Anadolu, cette décision concerne au total 24 chaînes de télévision et radios, et 34 journalistes considérés comme étant proches de ce religieux se sont vu en outre retirer leur carte de presse.