Quatorze navires, qui étaient en mer la nuit de la tentative du coup d’Etat sont portés disparus par The Times, qui s’appuie sur une source informée. Le commandant de la flotte turque est lui aussi porté disparu. Les médias ont commencé à supposer que les commandants des navires pourraient être des conspirateurs qui essayent de fuir et pourraient se diriger vers la Grèce, ou des militaires turcs sont allés le 15 avril en hélicoptère pour demander l'asile.
«L'amiral Veysel Kosele est hors de contact depuis le coup d'Etat raté de vendredi soir [le 15 juillet]», nous a confirmé une source. On ne sait pas s'il était un instigateur de la tentative ou s’il a été pris en otage par des collaborateurs en fuite», précise le journal anglais.
Malgré toutes ces informations, Numan Kurtulmus, le vice-premier ministre de la Turquie a déclaré à l’agence de presse Reuters qu’aucun navire de guerre n’avait disparu pendant le coup d’Etat avorté.
Vendredi 15 juillet les autorités turques ont dénoncé une tentative de coup d’Etat, avant d'affirmer le lendemain matin qu'elles avaient repris le contrôle de la situation. 26 généraux, dont l'ex-chef de l'armée de l'air ont été mis aux arrêts. Selon le Premier ministre turc Binali Yildirim, 6 038 militaires, 755 magistrats et 100 policiers ont été placés en garde à vue. 9 000 policiers, gendarmes et fonctionnaires ont, par ailleurs, été démis de leurs fonctions.