Lundi 18 juillet, l'agence publique turque Anadolu a annoncé que l'ex-chef de l'armée de l'air, Akin Oztürk, avait admis avoir été impliqué dans la tentative de putsch de la nuit du 15 au 16 juillet, qui a causé la mort de plus de 290 personnes.
Plus tard dans la journée, deux chaînes de télévision privées, Haberturk et NTV, ont contredit cette affirmation, citant des propos attribués au militaire déchu : «Je ne fais pas partie des personnes qui ont organisé ou dirigé la tentative de coup d'Etat qui a été menée le 15 juillet, et je ne sais pas qui a fait cela.»
Purge dans l'armée après le putsch raté
Jusqu'à présent 103 généraux et amiraux ont été mis aux arrêts en Turquie et près de 6 000 militaires ont été placés en garde à vue.
Recep Tayyip Erdogan a promis l'élimination du «virus» factieux, témoignant d'un durcissement de la terminologie à l'encontre des rebelles, désormais qualifiés de «groupe terroriste» par le ministère des Affaires étrangères turc.