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EN DIRECT : les forces pro-gouvernementales turques ont repris le contrôle du pouvoir

Une partie de l'armée et de l'aviation avait tenté un coup d'Etat durant la nuit contre le pouvoir en place en Turquie, parvenant notamment à prendre en otage le chef de l'Etat-major au terme d'un déploiement massif de troupes dans la capitale.

Dimanche 17 juillet

D'après un nouveau bilan communiqué le dimanche 17 juillet par le ministère des Affaires étrangères turc, plus de 290 personnes, dont une centaine de putschistes, ont été tuées dans la tentative de coup d'Etat militaire. Plus de 1400 autres ont été blessées.

Des affrontements ont éclaté dimanche soir entre les forces de sécurité turques et des soldats putschistes sur une base aérienne du centre de la Turquie où une opération de police était en cours, a indiqué un responsable.

«Des affrontements sont en cours sur la base aérienne de Konya entre les forces de sécurité et des putschistes résistant à leur arrestation», a indiqué à l'AFP ce responsable sous couvert d'anonymat.

La situation est «entièrement sous contrôle», avait affirmé samedi après-midi le Premier ministre Binali Yildirim, au lendemain d'une nuit d'affrontements à Ankara et Istanbul entre militaires rebelles, troupes fidèles au régime et des dizaines de milliers de personnes descendues dans les rues.

Samedi 16 juillet

L'Egypte a bloqué samedi une déclaration du Conseil de sécurité de l'ONU qui devait dénoncer la tentative de coup d'Etat en Turquie, ont indiqué des diplomates.

Les Etats-Unis, après consultations avec Ankara, avaient proposé vendredi un projet de déclaration insistant sur le «respect du gouvernement démocratiquement élu en Turquie».

Mais l'Egypte a élevé des objections sur ce point.

Le nouveau bilan des affrontements fait état de 265 morts, a annoncé samedi soir le Premier ministre turc Binali Yildirim. Parmi les victimes, 161 sont des civils et des officiers de la police, alors que les 104 restants sont des putschistes, a-t-il précisé.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a appellé les Etats-Unis à extrader le prédicateur Gülen, après l'échec du putsch, a annoncé l'AFP.

L'ancien commandant des forces aériennes turques Akin Ozturk a été parmi les officiers arrêtés cet après-midi en Turquie, selon le ministre des Affaires étrangères du pays Mevlut Cavusoglu. Plus tôt ce samedi, le gouvernement d'Ankara a annoncé que Akin Ozturk a dirigé la tentative échoué du coup d'état et pouvait être lié au cerveau de cette opération, le prédicateur Fethullah Gulen, toujous selon les autorités turques.

Dans un communiqué diffusé samedi après-midi, le ministère grec des Affaires étrangères a fait savoir que le chef de la diplomatie grecque Nikos Kotzias avait informé son homologue turc que son pays examinerait le demandes d'asile déposées par les huits militaires venus en Grèce plus tôt dans la journée en prenant en compte la gravité des charges retenues contre ces militaires en Turquie.

«Nous allons procéder conformément à la loi internationale», a assuré Olga Gerovassili, porte-parole du gouvernement grec, ajoutant qu'Athènes était «en contact constant avec les autorités turques» et prendrait en compte le fait que «les demandeurs d'asile ont participé au coup d'Etat contre la Constitution turque».

Des milliers de partisans du président Recep Tayyip Erdogan se sont réunis samedi en début de soirée à Istanbul pour lui confirmer leur soutien après l'échec d'un coup d'Etat d'un groupe de militaires, a rapporté l'AFP.

Ces Turcs, qui se sont retrouvés dans une atmosphère plutôt familiale sur la rive asiatique de la métropole qui reste le fief de M. Erdogan, ont répondu à l'appel que celui-ci leur avait lancé après l'échec de la tentative de putsch, qui a fait au moins 265 morts.

Un juge de la Cour constitutionnelle Alparslan Altan a été arrêté en Turquie après la tentative de coup d’état, a fat savoir la chaîne CNN Turk.

Un commandant de la Deuxième armée turque, le général Adem Huduti, a également été arrêté selon la même source. Les autorités turques ont annoncé plus tard l'arrestation du général Erdal Ozturk, commandant de la 3e armée. Il s’agit de deux militaires du plus haut rang interpellés en lien avec le putsch.

Recep Tayyip Erdogan est parti cet après-midi depuis l'aéroport d'Istanbul en direction inconnue, a annoncé la chaîne Al Jazeera sur twitter.

L'armée turque a fait fermer l'espace aérien au dessus de la base aérienne d'Incirlik, annoncent des responsables militaires américains. Située près de la petite ville de Incirlik, cette base abrite des infrastructures de l'armée de l'air américaine et sert de support aux opérations de l'OTAN.

Les autorités turques ont arrêté dix membre du tribunal administratif et ont dressé 140 mandats d'arrêt contre des membres de la Cour de cassation soupçonnés d’être impliqués dans le coup d’Etat avorté du 15 juillet, annonce la chaîne NTV. 48 membres du Conseil d'Etat sont également visés par un mandat.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan et son gouvernement ont affirmé que les partisans de Fethullah Gulen dans l'armée étaient responsables de la tentative de coup d’Etat.  

Le gouvernement accuse le religieux opposant à Erdogan et exilé aux Etats-Unis de tenter de créer une «structure parallèle» dans la police, le système judiciaire, les médias et les forces armées, visant à renverser l’Etat.  

Fethullah Gulen a catégoriquement démenti ces accusations, martelant  : «Il est particulièrement insultant pour quelqu’un comme moi, qui ai survécu à plusieurs coups d’Etat militaires au cours des cinq dernières décennies, d’être accusé d'avoir un lien quelconque avec une telle tentative».

De longues files d'attente ont été signalées aux distributeurs automatiques de billets en Turquie. Les gens se précipitent pour retirer de l’argent après que la Livre turque a chuté de 5% par rapport au dollar américain à l’annonce du coup d’Etat qui a finalement échoué.

Les autorités turques ont ré-ouvert le Détroit du Bosphore à la circulation maritime après que ce dernier avait été fermé pour des raisons de sécurité, a indiqué Reuters.

Le maire d'Ankara Melih Gökçek a affirmé à RIA Novosti que parmi les militaires putschistes figurait le pilote ayant abattu l'avion russe SU-24 le 24 novembre 2015 provoquant de grandes tensions entre Moscou et Ankara.

Un groupes d'hommes se serait emparé d'un navire sur la base turque de Golcuk, retenant en otage le chef de la flotte turque, selon une information d'une source de l'armée grecque à Reuters.

L'agence gouvernementale Anadolu a fait savoir que les autorités turques allaient demander l'extradition des huit militaires turques dont l'hélicoptère a atterri en Grèce. 

Un hélicoptère militaire turc a atterri à l'aéroport d'Alexandroupolis (nord de la Grèce), avec à son bord huit hommes qui ont demandé l'asile avant d'être arrêtés, a annoncé samedi la police grecque.

L'hélicoptère Black Hawk a atterri peu après l'annonce à Ankara de l'échec de la  tentative de coup d'Etat militaire contre le gouvernement de Recep Tayyip Erdogan. Selon la télévision ERT TV, les hommes à bord portaient des uniformes militaires à l'exception de l'un d'eux.

Le nouveau bilan de la nuit sanglante est de 161 morts et 1400 blessés, ainsi que près 2000 militaires arrêtés.

La tentative de putsch militaire qui a secoué la Turquie dans la nuit de vendredi à samedi a été mise en échec, a annoncé le général Ümit Dündar, chef de l'armée turque par intérim, indiquant que 104 putschistes avaient été abattus.

«Cette tentative de coup a été mise en échec», a-t-il dit devant la presse à Istanbul confirmant que 90 personnes - 41 policiers, deux soldats et 47 civils – «sont tombées en martyres» dans les violences. La présidence turque a de son côté exhorté les Turcs sur Twitter à rester dans les rues, mettant en garde contre une «nouvelle flambée».

La compagnie aérienne Turkish Airlines a annoncé dans un tweet que les vols vont désormais reprendre.

Le Parlement turc s'est réuni en séance extraordinaire après la tentative de putsch d'une partie de l'armée.

Environ 700 soldats, retranchés à l'état-major des armées à Ankara, se sont rendus aux forces de l'ordre en Turquie où un groupe putschiste a tenté dans la nuit de s'emparer du pouvoir, a rapporté l'agence de presse progouvernementale Anadolu.

Ces hommes, des simples soldats, avaient au préalable déposé leurs armes, selon l'agence.

Les partisans de Fetullah Gulen ont démenti être à l'origine de la tentative de coup d'Etat, affirmant être "opposés à toute ingérence armée dans les affaires de politique intérieure de la Turquie".

Selon eux, une telle ingérence est "irresponsable".

Plus tôt, le président turc Recep Tayyip Erdogan avait accusé Fetullah Gulen, figure de l'opposition à la politique du président et exilé aux Etats-Unis, d'avoir organisé la tentative de putsch.

Les soldats putschistes qui avaient envahi la chaîne CNN-Turk ont été arrêtés. La diffusion a repris, a annoncé la chaîne dans un tweet.

L'agence de presse gouvernementale turque parle d'un nouveau bilan de 90 morts et 1154 blessés durant la tentative de coup d'Etat.

Le siège de l'agence de renseignement de la Turquie a été ciblé par des tirs d'hélicoptères militaires et de mitrailleuses, selon une source de renseignement s'exprimant pour Reuters et ajoutant que l'attaque a fait au moins 3 blessés.

La source a déclaré que le chef du renseignement turc, Hakan Fidan, était dans  un endroit sûr et en contact permanent avec le président Erdogan et le Premier ministre Binali Yildirim.

Au matin, le palais présidentiel à Ankara a été bombardé par des militants anti-gouvernementaux.

Des images montraient au matin le pont du Bosphore à Istanbul envahi par les manifestants hostiles au putsch. Plus tard, d'autres images montraient des soldats putschistes en train de se rendre.

Au moins 16 putschistes ont été tués dans des affrontements avec a police militaire turque à Ankara, selon le chef de la police Celalettin Lekesiz, cité par l'AP.

Le chef militaire turque qui aurait été pris en otage lors de la tentative de coup d'Etat a été libéré, a déclaré un haut fonctionnaire turc à Reuters.

Au moins 754 membres des forces armées ont été arrêtées au cours de la tentative de coup d'Etat, a rapporté Reuters, citant un responsable turc.

Vers 6h30, un autre responsable a déclaré que 29 colonels et cinq généraux ont été démis de leurs fonctions suite à la tentative de coup d'Etat.

Vers 6h du matin, les forces pro-gouvernementales contrôlaient le quartier général militaire de la Turquie, selon un haut fonctionnaire turc cité par Reuters, malgré la résistance de certains putschistes qui contrôlaient plusieurs hélicoptères militaires.

Au petit matin, environ 800 personnes étaient à l'hôpital dont 200 à Ankara, a déclaré le président du Croissant-Rouge de Turquie le Dr Kerem Kinik.

Des soldats pro-putschistes se sont battus durant la nuit contre ceux qui s'y opposaient, a déclaré Reuters citant une source militaire turque. Par ailleurs, des affrontements entre militaires putschistes et manifestants anti-putsch ont eu lieu au niveau du pont du Bosphore à Istanbul. 

Le prédicateur islamique turc réfugié aux Etats-Unis américain Fethullah Gulen, qui a été accusé par le président Erdogan d'avoir orchestré la tentative de coup d'Etat en Turquie, a publié une déclaration condamnant le coup d'Etat dans les termes les plus forts.

Un total de 336 personnes ont été arrêtées dans tout le pays suite à la tentative de coup d'Etat, a annoncé le ministre de la Justice Bekir Bozdag. Pendant ce temps , Haberturk a rapporté que plus de 600 personnes ont été arrêtées à Istanbul.

Le Premier ministre turc Yildirim assure que la tentative de coup d'Etat est «largement sous contrôle».

De l’autre côté, un député turc aurait assuré que des bombardements ont toujours lieu sur le parlement. L’Assemblée aurait été évacuée dans un lieu plus sûr, selon une journaliste britannique.

Un porte-parole des services secrets turcs a assuré que la situation était «revenue à la normale» après la tentative de coup d'Etat.

Les accès au pont du Bosphore, à Istanbul, sont toujours totalement bloqués par l'armée putschiste.

Un avion F-16 turc aurait abattu un hélicoptère de combat des putschistes.

17 policiers auraient été tués lors d'une attaque de leurs locaux, selon l'agence d'information d'Etat turque Anadolu.

Du côté du pont du Bosphore aussi, où de nombreux coups de feu ont été entendus, les combats sont particulièrement violents.

Les soldats putschistes tirent sur la foule qui essaie de franchir le Pont du Bosphore en protestation contre le coup d'Etat.

Selon la chaîne turque NTV, des F-16 turcs ont abattu un hélicoptère militaire utilisé par les putschistes à Ankara. 

Une vidéo, montrant un hélicoptère tirer sur une cible au sol, fait part des combats extrêmement violents qui se déroulent sur place.

Alors que de nombreux témoignages, sur internet, font état de coups de feu, des citoyens qui se trouvent dans la rue tentent tant bien que mal de se mettre à l'abri des combats.

Les hélicoptères militaires continuent de survoler les bâtiments du gouvernement dans la capitale.

Des hélicoptères militaires turcs ont ouvert le feu sur l’agence de renseignement national à Ankara, indiqué l’agence de presse gouvernementale Anadolu.

Pendant ce temps, la situation reste tendue entre policiers et militaires.

Citant des témoins sur place, l'agence de presse Reuters fait état de tanks qui ont ouvert le feu sur les bâtiments du parlement turc.

Un bombardement est en cours sur le QG des renseignements turcs. Bain de sang en Turquie

Selon le ministre de la Justice turque, les auteurs du coup d'Etat militaire seraient des membres d'un mouvement modéré s'inspirant de l'intellectuel Fethullah Gulen, né en 1941, et qui représente un courant musulman intégrant la «modernité» et le dialogue inter-religieux.

Selon un témoin cité par l'agence Reuters, un hélicoptère survolant Ankara aurait ouvert le feu.

Une photo diffusée sur les réseaux sociaux montre un gros nuage de fumée noire à Ankara. Selon plusieurs témoignages, une explosion aurait été entendue.

Depuis l'application de vidéoconférence en ligne FaceTime, Erdogan a appelé ses partisans à descendre dans la rue pour protester contre le coup d'Etat.

Certains manifestants ont répondu en bravant le couvre-feu.

Selon Reuters, Recep Tayyip Erdogan a annoncé qu'il rentre à Ankara.

Des manifestations ont lieu dans les rues turques malgré le couvre feu instauré par les putschistes. 

Par téléphone, Erdogan a indiqué à la chaîne CNN Türk que l’action militaire a été menée par une «structure parallèle». Il a indiqué que ceux qui étaient à l'origine de la tentative de coup d'Etat payeraient le prix fort devant les tribunaux.

La loi martiale a été déclarée par la chaîne gouvernementale turque TRT, qui a été prise d’assaut, comme les autres chaînes, par les putschistes. Concrètement, cela signifie que l'armée prend le contrôle du pays pour une période indéterminée et que c'est elle qui assure le maintien de l'ordre à la place de la police.

Une nouvelle constitution est en cours de préparation, selon la chaîne.

Les putschistes auraient annoncé que le pouvoir est désormais aux mains du Conseil «Paix dans la Nation», inspiré par le slogan de Mustafa Kemal Atatürk, qui a instauré la République de Turquie.

Une source de la chaîne turque TRT1 a indiqué que les scripts de ce qui était diffusé à la télévision devaient d'abord être approuvé par les putschistes qui se sont emparés de la salle de rédaction. Une présentatrice vient ainsi de traiter le président turc Erdogan de traître.

Une vidéo filmée dans les rues de Turquie montre un mouvement de panique alors que des tirs sont entendus.

Selon le site de surveillance aérienne, le président turc Erdogan aurait quitté le pays dans son jet privé.

Une vidéo apparue sur les réseaux sociaux montre un hélicoptère de l'armée turque tirer, alors que des témoins avaient rapporté, plus tôt, avoir entendu des coups de feu notamment aux alentours des quartiers généraux de l'armée gouvernementale.

Vendredi 15 juillet

Selon Reuters, les forces armées turques à la base du coup d’Etat ont annoncé qu’elles avaient pris le pouvoir afin de protéger l’ordre démocratique du pays et les droits de l’homme. Elles se seraient expliquées dans un communiqué de presse envoyé par email et repris par les chaînes turques.

Le chef de l'état-major turc a été pris en «otage» par des militaires putchistes, a indiqué l'agence de presse turque gouvernementale Anadolu.

Plusieurs autres personnes auraient été faites otages au sein des quartiers généraux de l'armée turque à Ankara, a ajouté un journaliste de la chaîne d'information CNN Türk, indiquant que le président Erdogan serait lui à l'abri.

Les bureaux de la chaîne télévisée turque TRT World ont été évacués par les soldats putschistes. La diffusion a été coupée et les téléphones de la boîte ont été confisqués, a fait savoir un présentateur sur Twitter.

L'armée turque aurait neutralisé les gardes du palais d'Erdogan, selon le journal allemand Bild. Elle a affirmé avoir pris les rennes du pouvoir et a indiqué que la loi devait être respectée. Elle a annoncé que toutes les relations étrangères étaient maintenues pour l'heure.

L'aéroport d'Istanbul a été fermé et le trafic aérien interrompu. Une partie de l'infanterie, des corps blindés et des forces aériennes sont impliquées dans la tentative de coup, révèlent les médias locaux. 

Le président Recepp Tayyip Erdogan se trouverait actuellement en vacances.

Des chars patrouillent dans la rue.

La BBC confirme qu'une tentative de coup d’Etat a actuellement lieu en Turquie. Les réseaux sociaux auraient été bloqués dans le pays, selon la chaîne britannique.

«Certaines personnes ont mené illégalement une action hors de la chaîne de commandement» de l’armée, a indiqué le Premier ministre turc Binali Yildirim à la chaîne télévisée NTV. «Le gouvernement élu par le peuple reste en place. Le gouvernement partira seulement quand le peuple l’aura décidé» a-t-il affirmé.

NTV a diffusé des images de tanks manœuvrant à proximité de l’aéroport Ataturk d'Istanbul.

Une fusillade pourrait être en cours près des quartiers généraux de l'armée à Ankara.

Le Premier ministre turc Binalo Yildirim indique qu'un groupe au sein de l'armée effectue une tentative de coup d'Etat, rapporte l'agence Associated Press. Reuters ajoute que selon le Premier ministre, une action militaire qui n'a pas été commandée par la hiérarchie, se déroule.

Il a indiqué que les forces militaires font tout leur possible pour ramener la situation à la normale.

Ceux qui sont à la base de la tentative de coup d'Etat payeront très cher, a menacé Yildirim.

Les avions volent extrêmement bas, comme le montre les images.

«Un couvre-feu a été imposé, rentrez chez vous», crieraient les militaires aux automobilistes, selon un témoin.

Les vidéos attestant du déploiement militaire continuent à se multiplier sur les réseaux sociaux.

Une source de RT en Turquie a fait état de policiers qui auraient été arrêtés. Elle a confirmé que plusieurs ponts ont été bloqués par les militaires et que les avions militaires volent à basse altitude au-dessus d'Ankara.

Selon des témoignages sur Twitter, la route vers le Parlement serait complètement bloquée.

Alors que le déploiement de l'armée, particulièrement à Ankara, a pu être observée par la population, des témoins auraient entendu des coups de feu, rapporte Reuters. On ignore pour l'heure si les deux événements sont liés entre eux, alors que les spéculations sur les causes vont bon train sur les réseaux sociaux.

Le pont du Bosphore serait complètement bloqué par l'armée.

Des avions et des hélicoptères de combat volant au dessus d'Ankara ont été entendus par des témoins, rapporte l'agence de presse Reuters.

Des coups de feu auraient également été entendus dans la capitale, selon Reuters.

Des énormes embouteillages sont observés sur le pont du Bosphore, en raison de son blocage par l'armée.

Détails à suivre...