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Le tueur de Dallas avait «d'autres projets dévastateurs»

L'auteur de la tuerie de Dallas avait prévu d'abattre des policiers bien avant que deux Noirs ne tombent sous les balles des forces de l'ordre dans deux autres Etats américains. Il avait en outre «d'autres projets dévastateurs».

Micah Johnson, un ancien soldat de 25 ans qui a tué le 7 juillet à Dallas cinq policiers et en a blessé sept autres, «avait d'autres projets» au vu de l'arsenal de guerre retrouvé chez lui, a affirmé le chef de la police de Dallas, David Brown, sur la chaîne CNN.

La police a retrouvé à son domicile, à Mesquite dans la banlieue de Dallas, du matériel pour fabriquer des bombes, des fusils, des munitions et un carnet de tactiques de combat.

«Le suspect avait pratiqué la détonation d'explosifs et son matériel était suffisamment important pour avoir des effets dévastateurs dans la ville et dans la région nord du Texas», a précisé David Brown.

Micah Johnson avait planifié sa tuerie bien avant la mort de deux Noirs sous les balles de la police, en Louisiane le 5 juillet et dans le Minnesota le lendemain, estime le chef de la police de Dallas. Ces morts filmées avec des smartphones ont profondément choqué l'Amérique.

«Nous pensons» que Johnson avait planifié sa tuerie avant ces deux affaires «qui n'ont fait que déclencher son délire et accélérer ses projets», a encore déploré David Brown.

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«Il disait qu'il voulait en tuer davantage»

Lors sa confrontation avec les forces de l'ordre, au terme de laquelle Micah Johnson a été tué par une bombe déclenchée par un robot, il «nous mentait, nous faisait marcher, se moquait de nous, chantait et demandait combien de [policiers] il avait eus, il disait qu'il voulait en tuer davantage et qu'il y avait des bombes», a relaté David Brown.

«La négociation ne progressait donc pas du tout», car «il était déterminé à tuer d'autres policiers et, sans notre action, il en aurait tué d'autres», a expliqué le responsable de la policier.

Le suspect, apparemment blessé, a par ailleurs écrit les lettres «rb» avec son propre sang sur un mur du bâtiment dans lequel il a été piégé par la police, a encore indiqué David Brown, qui ne sait pas ce que ces lettres signifient.

Micah Johnson, qui était afro-américain et soutenait apparemment des groupes séparatistes noirs prônant la haine, a aussi demandé pendant la négociation à ne parler qu'avec un policier noir, selon le chef de la police.