«Nous sommes unis», a-t-il indiqué au deuxième jour d'un sommet de l'OTAN. «Nous ne voyons aucune menace immédiate vis-à-vis d'un allié de l'OTAN. La Russie n'est pas non plus un partenaire stratégique», a-t-il ajouté.
«Nous n'avons pas le partenariat stratégique que nous avons tenté de développer après la Guerre froide, mais nous ne sommes pas non plus dans une situation de Guerre froide», a poursuivi Jens Stoltenberg, qui résumait, au cours d'une conférence de presse, le résultat d'un dîner informel ayant réuni la veille les dirigeants des Etats membres. «Défense forte et dialogue constructif, tels sont les engagements sur lesquels est fondée notre relations avec la Russie.»
Cette déclaration tranche avec celle faite la veille par le président français François Hollande. «L’OTAN n’a pas du tout vocation à peser sur les relations que l’Europe doit avoir avec la Russie ; et pour la France, la Russie n’est pas un adversaire, n’est pas une menace», a-t-il annoncé ajoutant que la Russie était un partenaire».
Tandis que Varsovie accueille les 8 et 9 juillet un sommet crucial pour les membres de l’Alliance atlantique et l’avenir de l’Europe pour discuter du renforcement sans précédent de leur force à l’Est de l'Europe, l’attitude à adopter vis-à-vis de Moscou semble diviser.
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