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Un haut responsable américain demande de retirer l’accès de Clinton aux données classifiées

Hillary Clinton ne doit pas avoir accès aux informations classifiées lors de sa campagne électorale, a exigé Paul Ryan, président de la Chambre des représentants américaine dans une demande écrite au directeur du renseignement national James Clapper.

«Il n’y a aucune obligation juridique qui vous oblige à fournir à la secrétaire Clinton de l’information classifiée et cela enverrait un signal négatif à tous ceux qui sont en charge de protéger les secrets de notre nation si vous choisissez lui donner l’accès à ces informations malgré les découvertes du FBI», a-t-il écrit dans cette lettre.

Paul Ryan a ajouté que bloquer l’accès à Clinton aux briefings classifiés au cours de sa campagne électorale serait une sanction adéquate pour la façon dont elle a traité les courriels sensibles lorsqu’elle était secrétaire d’Etat américaine.

Dans sa demande, le président de la Chambre des représentants va jusqu’à dire que si James Clapper choisit d’ignorer sa requête, il devra expliquer son raisonnement, le FBI ayant indiqué qu’elle et son équipe ont «été extrêmement négligents dans leur gestion de l’information hautement sensible et classifiée».

Mercredi 6 juillet, la ministre de la Justice américaine, Loretta Lynch, a indiqué que le ministère avait clos l’enquête concernant le stockage des emails classifiées et qu’aucune accusation criminelle ne suivra.

Lire aussi : le FBI recommande de ne pas poursuivre Hillary Clinton sur ses emails

Le représentant a aussi annoncé que les Républicains envisagent de mener leur propre enquête et qu’il n’exclut pas la possibilité d’utiliser tous les moyens pour vérifier si Hillary Clinton avait reçu un traitement préférentiel par le FBI.

L'utilisation par Hillary Clinton de son adresse email personnelle, un moyen de communication non-sécurisé, pour mener des échanges d'informations d'une extrême importance pour la sécurité du pays alors qu'elle était secrétaire d'Etat, est une épine dans le pied de la candidate, alors que la campagne bat son plein. Le scandale lui a attiré de nombreuses critiques de la part de ses rivaux, l'obligeant à admettre son erreur.