«Notre conception, celle pour aujourd'hui, pas pour l'avenir, prévoit des efforts pour que la Grande-Bretagne revienne dans l'Union, pour qu'il y ait un deuxième référendum. La Grande-Bretagne est aujourd'hui menacée d'éclatement», a confié Jaroslaw Kaczynski à des journalistes à Bialystok, selon l'agence de presse polonaise PAP.
Ce n'est pas la première fois que l'hypothèse d'un second vote est proposée. Depuis plusieurs jours, les opposants au Brexit mettent en avant une pétition qui circule sur internet et qui réclame l'organisation d'un second scrutin. La pétition a déjà récolté plus de 2,7 millions de signatures.
Varsovie s'oppose à Paris et Bruxelles sur la gestion du Brexit
«Nous sommes persuadés qu’il ne faut pas se dépêcher. Avant que le Royaume-Uni ne quitte l’UE, nous le traitons comme un membre à part entière», a déclaré le chef de la diplomatie polonaise, Witold Waszczykowski, cité par le journal Dziennik Gazeta Prawna. La position de la Pologne s'oppose sur ce point aux déclarations des autres pays européens qui avaient demandé à Londres d’entamer des négociations sur le Brexit «le plus vite possible».
La Pologne souhaiterait aussi organiser dans les prochains jour une réunion sur le Brexit. Mais ne seraient conviés que les Etats qui n'ont justement pas été invités à la réunion du 25 juin et qui ne réunissait que «les pays fondateurs de l'UE».