A 50 euros, ce sera le café – gourmand – le plus cher de Genève ! Car en plus de pouvoir le choisir long, court ou avec du lait, ces messieurs pourront choisir la prostituée qui leur fera une petite gâterie pendant que ces messieurs savoureront leur boisson chaude gorgée après gorgée.
Le concept est apporté en Suisse par la société Facegirl, qui s’est inspirée d’établissements similaires en Thaïlande.
Or, l’idée d’un café non seulement gourmand, mais aussi coquin, pourrait déplaire à certains groupes militants contre la prostitution, même si selon The Local, la prostitution est légale en Suisse, bien que strictement contrôlée.
La législation suisse distingue deux types de prostitution. Premièrement, «celle qui s'exerce sur le domaine public, sur des lieux accessibles au public ou exposés à la vue du public», et deuxièmement «celle qui s’exerce dans des lieux de rencontres soustraits à la vue du public».
Ainsi, les autorités compétentes «ont le droit de fixer des restrictions à l’exercice de la prostitution sur le domaine public, sur des lieux accessibles au public ou exposés à la vue du public», et «peuvent, en tout temps, dans le cadre de leurs attributions respectives (...), procéder au contrôle des salons et des personnes qui s’y trouvent».
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