«L'enquête n'a pas délivré suffisamment de preuves que [Jitse Akse] ait été impliqué personnellement dans des meurtres ou des tentatives de meurtre», a précisé le ministère public dans un communiqué, après que la police a «recherché de possibles témoins du comportement de [Jitse Akse] en Syrie et enquêté sur ses déclarations dans les médias et sur les réseaux sociaux».
Arrêté en janvier à Arnhem (est des Pays-Bas), l'homme de 47 ans aurait combattu aux côtés des Unités de protection du peuple kurde (YPG), notamment accusées par Amnesty International de déplacements forcés de population et de destructions de maisons.
Jitse Akse affirmait être parti vers la Syrie début 2015. «Quand vous voyez ce qu'ils font... En tuant un combattant de l'EI je sauve probablement des dizaines de vies», avait-il affirmé dans plusieurs quotidiens néerlandais.
L'ancien militaire «a dit aux juges que ses déclarations dans les médias n'étaient rien d'autre qu'un excitant récit et après cela, a décidé de ne plus rien dire, également à la police», selon le même communiqué.
Des milliers de personnes avaient manifesté leur soutien à l'ancien militaire sur internet via une page Facebook «Justice pour Jitse», créée après l'annonce de son arrestation, et une pétition en ligne.