Ce passeport électronique doit être réservé aux chefs d'Etat et de gouvernement, aux ministres des Affaires étrangères et aux représentants permanents des Etats membres de l'UA basée au siège de l'institution panafricaine à Addis-Abeba, en Ethiopie, au moment de son lancement.
La présidente de la Commission l'Union africaine (UA), la sud-africaine Nkosazana Dlamini Zuma, a qualifié cette initiative d'«étape importante vers l'objectif de créer une Afrique forte, prospère et intégrée, emmené par ses propres citoyens et capable de prendre toute sa place sur la scène mondiale».
Alors qu'il est souvent plus facile pour les africains de voyager en dehors du continent que de ce rendre dans certains pays voisins, l'UA a mis en place l'année dernière l'Agenda 2063, destiné à organiser la libéralisation des biens et des personnes en Afrique. Il est prévu dans ce cadre la mise en place d'un passeport électronique commun aux pays africains d'ici 2025.