International

La France et la Russie s’unissent pour être présents dans le jeu Battlefield 1

La Première Guerre mondiale est le thème du nouveau jeu d’EA et DICE : Battlefield 1, qui sortira le 21 octobre prochain. Tous les pays sont représentés ou presque, puisque la France et la Russie ont été omis par les créateurs du jeu.

Alors que les pertes françaises et russes lors du premier conflit mondial ont été colossales, la France et la Russie sont les grandes absentes de la Première Guerre mondiale revisitée dans Battlefield par les studios suédois.

Sont en revanche présents les Etats-Unis, l’Empire ottoman, l’Italie, l’Empire austro-hongrois, l’Allemagne et l’Angleterre. Or, il convient tout de même de rappeler entre autres que les Etats-Unis ont participé à la guerre que quelques mois et que l’Italie n’est entrée dans le conflit qu’en 1915. D’autre part, l’alliance militaire de la Triple-Entente était composée de la France, du Royaume-Uni et de la Russie (qui était à cette époque un empire).

Les fans lancent une pétition

Les fans français et russes de Battlefield ont respectivement lancé une pétition appelant EA et DICE à introduire la France et la Russie au jeu vidéo.

«La communauté russophone de Battlefield vous demande d’ajouter l’Empire russe et les factions françaises à Battlefield 1. Nous partageons avec les joueurs français des sentiments de frustration concernant l’absence de nos pays dans le jeu. (...) Les plus importantes batailles de la Première Guerre mondiale sont la bataille de Verdun du côté français et l’offensive de Broussilov du côté russe. Nous pensons que cette approche est extrêmement injuste et vous demandons de reconsidérer cet aspect du jeu», explique la pétition russe qui a déjà obtenu 3 923 signatures.

Pour les fans français, qui ne mentionnent cependant pas la Russie dans leur pétition ayant recueilli à ce jour 1 100 signatures, «c’est une honte de reléguer l’armée française au second plan (alors que la plupart des cartes du jeu prennent place en France !)». Ils mentionnent même «une francophobie certaine» et rappellent que «ce n’est pas l’Amérique qui a sauvé la France, mais bien les Français eux-mêmes» et leur suggère de «revoir leurs leçons d’histoire».

Lire aussi : Call of Duty : quand une guerre totale prend Genève puis l’espace pour champ de bataille