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Les signaux captés dans les eaux suédoises venaient d’un objet suédois, pas d’un sous-marin russe

La Suède a enfin reconnu ses erreurs. En 2014, les militaires suédois avaient accusé la Russie d’avoir envoyé un sous-marin dans ses eaux. Deux années plus tard, les militaires de Stockholm ont admis que le signal sonore venait d’un «objet suédois».

«Ce qu’on avait pris au début pour une preuve évidente de violation des frontières suédoises commise par un sous-marin étranger s’est avéré être, en fait, un signal sonore en provenance d’un objet suédois», a déclaré le ministre de la Défense suédois, Peter Hultqvist, dans une interview à la radio nationale Sveriges Radio.

Il a aussi expliqué que de telles conclusions avaient été atteintes en septembre 2015 mais n’a pas souhaité s’exprimer sur les raisons pour lesquelles il a fallu attendre juin 2016 pour connaitre le fin mot de l’histoire.

«Il est évident que ce sujet est de la compétence du ministère de la Défense. Mais j’ai signé un engagement de confidentialité», a-t-il déclaré.

De plus, il a renoncé à expliquer de quel «objet suédois» il s’agissait. «Je n’ai pas le droit de révéler cette information secrète», a-t-il précisé. 

En 2014, le journal suédois Svenska Dagbladet avait écrit en faisant référence à ses sources au sein du ministère de la Défense qu’un sous-marin «supposément russe» était entré dans les eaux suédoises et avait lancé des signaux d’alarme. La Russie avait pour sa part nié toute implication. Une année plus tard, les médias suédois ont écrit que le sous-marin «supposément russe» n’était qu’un «bateau de travail».

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