L'affaire remonte à deux ans, mais le rapport des faits vient tout juste d'apparaître.
Le 29 mai 2014, une femme a été conduite dans la prison de la ville de McAllen au Texas pour avoir violé sa liberté conditionnelle.
C'est là que, dans la nuit, un gardien de 24 ans s’est faufilé dans sa cellule et a sexuellement abusé d’elle durant plusieurs heures.
Selon un rapport de la plainte déposée par la jeune-femme, le gardien de 24 ans «a abusé sexuellement de la jeune femme toute la nuit en introduisant divers objets dans son corps».
Chose tout à fait incroyable, les cellules étant pourvues de vidéo-surveillance, l'homme a été partiellement filmé tandis qu'il abusait de sa victime.
Après que la jeune-femme a déposé plainte, le violeur a été immédiatement démis de ses fonctions et condamné à une peine de 210 jours de prison après avoir plaidé coupable.
Mais le plus effarant vient après : lors de son procès, la victime a expliqué au tribunal que la direction de la prison, qui avait visionné les images et pris sa déposition, avait refusé de la rediriger vers un service d'aide médicale d'urgence.
Pour toute réponse, le lieutenant Ramon Gonzalez lui a «offert un taco et l'a renvoyé dans sa cellule, accompagnée par une autre gardienne, Elizabeth Garza qui lui a fortement conseillé d'oublier ce qui s'était passé».
Bien qu'aucune agence gouvernementale américaine n'ait publié de chiffres officiels quant aux agressions sexuelles commises contre des détenus en prison ou en garde à vue, une étude réalisée par le think tank américain libértarien Cato Institute a révélé que 9,3% des plaintes déposées à l'encontre des policiers avaient un caractère sexuel, comme rapporté par Truthout.org.