«L’étape suivante du djihad, ce n’est pas des attaques à l’aveugle et sporadiques. Ils ont commencé à tuer des gens. Ils ont commencé à massacrer les gens à grande échelle», a indiqué le porte-parole du soi-disant Bureau des relations islamo-américaines (BAIR) David Wright.
Le responsable de ce groupe qui craint que des milliers de réfugiés musulmans mènent un «soulèvement», a précisé qu’il n’allait pas «attendre d’arriver à ce point-là». «Je vais commencer à faire quelques chose à ce sujet dès maintenant.»
Le BAIR est basé à Irving, une ville où un garçon de 14 ans, Ahmed Mohammed, a été arrêté par la police après avoir amené à l'école une horloge faite chez lui, que son professeur a pris pour une bombe. L'affaire a suscité beaucoup de réactions sur les réseaux sociaux, de nombreux commentateurs estimant qu’il a été suspecté parce qu'il est musulman et possède des origines soudanaises.
Dans une vidéo d’AJ+, le service de vidéos d'informations en ligne, des membres de ce groupe se postent le long de voie ferrées en train de s’entrainer avec un large éventail d’armes.
«Plusieurs d’entre nous ici utilisent soit du sang de porc, soit de la graisse de bacon sur nos balles, au milieu, pour que les musulmans aillent droit en enfer lorsqu’on les atteint. C’est ce qu’ils croient dans leur religion», a confié David Wright.
Les membres du BAIR ont récemment organisé des manifestations armées à l’extérieur de mosquées afin de «mettre un terme à l’islamisation américaine».
Ce genre de crainte et de méfiance existe depuis longtemps aux Etats-Unis mais ont été encore exacerbées par la rhétorique raciste de la campagne électorale de 2016 en grande partie par les propos du candidat républicain Donald Trump contre les musulmans.