«Vous avez été plus de 10 000 à débarquer chez nous en l'espace de quelques semaines. Ce n'est pas facile pour un pays. Ce n'est pas facile non plus pour l'opinion publique. Nous faisons beaucoup d'efforts pour vous accueillir dans des conditions humaines. Alors, un peu de reconnaissance de votre part ne serait pas du luxe», a lâché sèchement le responsable belge à un couple de migrants qui se plaignaient de leurs conditions de vie dans le centre d'accueil.
Ce dernier avait invité à prendre part à cette visite le ministre grec chargé de la politique migratoire, Loannis Mouzalas, à visiter un centre d’accueil pour réfugiés. Cette invitation fait suite à la déclaration de ce dernier, qui accusait Bruxelles de «chasser les réfugiés en mer et les noyer».
En mai dernier, évoquant de récentes protestations de migrants contre leurs conditions d’accueil dans la ville de Couvin, au sud-ouest de la Belgique, qu’il a qualifiées d’«incidents», Theo Francken a déclaré : «Je ne comprends pas. Ça me fâche. Les demandeurs sont les bienvenus mais ils doivent bien se comporter. Quand ils ne se comportent pas bien, ça me fâche.»