Alors que le nombre de réfugiés arrivant en Bavière a fortement augmenté en 2015 et durant les premiers mois de 2016, les Bavarois semblent dans le même temps être de plus en plus nombreux a posséder des armes à feu non mortelles, telles que des pistolets traumatiques.
Même si les armes non-létales ont surtout été conçues pour dissuader de potentiels agresseurs en les repoussant grâce à une décharge douloureuse, mais non mortelle, ELLES peuvent dans certains cas provoquer la mort.
En décembre 2015, un homme dans le Land du Mecklembourg-Poméranie occidentale a été abattu avec un pistolet traumatique. Il avoué son crime en garde à vue.
Alors qu'en 2014, en Bavière, le nombre de personnes ayant demandé ce type de licence d'armes était de 2 379, leur nombre a doublé en 2015, passant à 5 748. Dans le premier trimestre de l'année 2016, ce chiffrre a encore doublé. Durant le seul MOIS de février, 7 435 nouvelles licences ont été délivrées, tandis qu'en mars, 4 677 personnes ont reçu leur permis de port d'armes non létales.
Les chiffres, rapportés par Die Welt, ont été révélés après une question parlementaire posée par le Parti écologiste allemand Die Grünen.
«L'explosion du nombre de licences pour les pistolets traumatiques en Bavière est très préoccupante», a déclaré à Die Welt Katharina Schulze, porte-parole des affaires intérieures pour le Parti écologiste.
«Nous ne devons pas permettre aux Bavarois de s'armer. La Bavière ne doit pas devenir un Etat où les habitants veulent se faire justice eux-même», a-t-elle ajouté.
Cette hausse des demandes de permis de port d'armes non-létales coïncide avec l'afflux massif de réfugiés en Allemagne depuis plus d'un an avec la politique de la porte ouverte pratiquée par Angela Merkel.
En Allemagne, l'opinion est très partagée sur la politique de l'accueil des réfugiés. En effet, si de nombreux Allemands y sont favorables, une grande partie s'y oppose, notamment en raison de la différence importante de mœurs entre l'Allemagne et les pays de provenance des migrants (majoritairement la Syrie, l'Afghanistan, le Pakistan et Irak).
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Le 15 mai dernier à Berlin, un groupe d'une dizaines d’hommes ont entouré et harcelé deux jeunes femmes de 17 et 18 ans alors qu’elles dansaient près de la scène lors du Carnaval des cultures qui se tenait dans la capitale allemande. La police a arrêté 3 suspects.
Le 1er janvier 2016, durant la nuit de la Saint-Sylvestre, plus de 1000 jeunes femmes ont été agressées sexuellement à Cologne et dans d'auters villes allemandes par des groupes de jeunes hommes qui entouraient les victimes à plusieurs pour se livrer à des atouchements.
Dans les deux mois qui ont suivi ces agressions, les ventes de sprays lacrymogènes avaient augmenté de plus de 600%.