La ville de Suluk, libérée par des Unités de protection du peuple (YPG) l’année dernière, a été longtemps sous contrôle des terroristes, a raconté un commandant kurde, Mohamed Jirkis, à RT. Selon lui, le ravin près de la ville est devenu un lieu d’exécution et, à la fois, un charnier. «Dans le ravin, nous avons découvert des milliers de corps de victimes innocentes», a-t-il révélé.
D’après l’un de résidents locaux, Abdel Halif al-Jasim, les combattants de Daesh «auraient amené ceux qui étaient encore vivants vers le précipice, leur auraient bandé les yeux et auraient tiré en l’air pour les effrayer» et «les gens auraient alors commencé à courir et seraient tombés dans le ravin».
Les terroristes «auraient ensuite apporté d’autres corps dans des couvertures pour les y jeter», ce que prouvent les os et le sang qu’on retrouve aux bords du ravin, a-t-il indiqué.
Alors que la profondeur du ravin est inconnue, il est difficile de déterminer combien de personnes ont été tuées par les terroristes.