Sur la une du site officiel de la police de Belgique, on retrouve un article consacré aux sept boutons disponibles sur le réseau social créé par Mark Zuckerberg après que «de nombreux utilisateurs se plaignaient de ne pouvoir exprimer leur désappointement ou encore de ne pas pouvoir dire qu'ils n'aimaient pas un contenu». «En fait, comme vous le savez, pour Facebook, nous sommes aussi un produit», peut-on lire dans le texte.
«Mais Facebook est aussi un champion du marketing. [...] Et désormais, en plus de vous permettre d'exprimer vos sentiments, ces petites icônes vont aussi l'aider à vérifier l'efficacité des publicités qui sont présentes sur votre profil», expliquent les forces de l’ordre en concluant que «ce sera une raison de plus de ne pas cliquer trop vite si vous voulez préserver votre vie privée».
L’auteur de l’article est Olivier Bogaert, qui travaille dans les unités de criminalité informatique de la Police Judiciaire Fédérale et qui est aussi animateur de l’émission «Surfons tranquille» sur la radio RTBF.
Facebook a introduit de nouvelles fonctionnalités en février dernier, en proposant ainsi aux utilisateurs non seulement de dire «j’aime» mais aussi d’exprimer plusieurs émotions : amour, joie, surprise, amusement, tristesse ou colère. Un grand nombre d’internautes n’a pas soutenu ce changement, soulignant que le réseau social aurait simplement pu ajouter un seul bouton pour dire «je n’aime pas».
La police belge n’est pas la première à avertir des dangers des «likes» sur Facebook. Ainsi, des experts préviennent que cette action permettrait à des hackers de dérober les informations personnelles des gens qui «likent» sur internet, de propager des virus informatiques et de diffuser de fausses informations.