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Liker peut ouvrir aux hackers les portes de notre intimité numérique

Nombre d’internautes ont pris pour habitude de «liker» certaines pages, informations ou sites web pour montrer qu’ils ont vu un post ou une photo de leurs amis sur Facebook. Mais ils risquent ainsi d’aider des escrocs.

Pour plusieurs internautes, c’est déjà une habitude de liker sur Facebook lorsqu’ils regardent les nouvelles. Mais désormais ils risquent d’aider les escrocs à tromper les gens.

Sur internet, le fait de «liker», une action apparemment innocente qu’a fait entrer Facebook dans les mœurs des utilisateurs de son réseau social, peut s’avérer terriblement dangereux. Cette action permettrait en effet à des hackers de dérober les informations personnelles des gens qui «likent» sur internet, de propager des virus informatiques et de diffuser de fausses informations, prévient le journal britannique The Independant.

Ces escrocs publient sur Facebook un post qui n’a rien de malveillant, susceptible de devenir très populaire et d’attirer l’attention des utilisateurs du réseau social. A mesure que le post reçoit la «marque» de l’affection des internautes qui le partagent, le post remonte dans le fil d’actualité.

Une fois que le poste a recueilli suffisamment de mentions «J’aime», les pirates y insèrent un contenu malveillant. Ils peuvent par exemple promouvoir des produits ou introduire des formulaires de paiement sur la page pour s’emparer d’un numéro de carte de crédit.

La même astuce peut être utilisée sur des pages, en plus des posts. En publiant, par exemple, une vidéo de chatons qui deviendra certainement vite populaire sur Facebook, les escrocs peuvent aussi poster du contenu malveillant.

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Les utilisateurs inquiets de s’être laissés prendre à cette supercherie peuvent vérifier l’historique de leurs «Likes» sur leur page… Facebook !