«Le Consortium nous a forcé à entamer une action en justice agressive pour nous protéger contre des actes tels que ceux-ci, qui, étant donné que ce sont des crimes, doivent être examinés par des institutions appropriées dans le cadre d’une procédure régulière», a indiqué la compagnie Mossack Fonseca.
Ce cabinet d’affaires désapprouve les vols de données de leurs serveurs et la spéculation sur des informations prises entièrement hors contexte, car un tel piratage est suscpetible de provoquer «des suppositions inexactes concernant des individus, des entreprises et des intermédiaires».
Le Consortium international des journalistes (ICIJ) a publié le 9 mai les données de 214 000 sociétés offshore basées sur 21 juridictions à travers le monde de 1977 jusqu’à nos jours.
«La base de données ne comporte pas de documents concernant les comptes bancaires ou transactions financières, courriels et autres correspondances, passeports et numéros de téléphone. Les données sélectionnées et limitées ont été publiées dans l'intérêt public», a fait remarquer l’ICIJ.
Cette fuite de données impliquant les pratiques douteuses de sociétés offshore et des personnes qui les dirigent, est la plus importante fuite jamais constatée. Sont entre autres évoqués dans cette liste le Premier ministre britannique David Cameron, ainsi que les présidents ukrainien Petro Porochenko et l'argentin Mauricio Macri. Certains médias occidentaux ont pointé du doigt les méfaits présumés de l'entourage du président Vladimir Poutine, ce que le Kremlin a démenti.